Numéro |
J. Phys. II France
Volume 3, Numéro 9, September 1993
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Page(s) | 1371 - 1386 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp2:1993208 |
J. Phys. II France 3 (1993) 1371-1386
Penetration length of ferrosmectics
C. Quilliet, P. Fabre and M. VeyssiéLaboratoire de physique de la matière condensée URA CNRS n° 792, Collège de France, 11 pl. M. Berthelot, 75231 Paris Cedex 05, France
(Received 14 April 1993, accepted 4 June 1993)
Abstract
We report the first quantitative measurements of the smectic penetration length
, with
K and
the curvature and compression elastic constants, for ferrosmectics, which are doped lyotropic smectics. We use a method based
on the observation of defects created in a cell of varying thickness. In particular, we determine the evolution of
with the volume fraction of doping particles,
. The main experimental features are that
is constant at small
then decreases, and that this diminution is enhanced at large swelling of the phases. The results and their consequences
on
K and
are discussed ; they support and complement previous neutron scattering studies. We also observe edge dislocations with very
small Burgers vector, that were not expected in such swollen phases. A microscopic model is proposed to evaluate
from such defects.
Résumé
Nous avons effectué les premières mesures de la longueur de pénétration smectique
(
K et
étant respectivement les constantes élastiques de courbure et de compression) sur des ferrosmectiques, qui sont des smectiques
lyotropes dopés, et ce par une méthode utilisant l'observation des défauts créés dans une cellule d'épaisseur variable. En
particulier, nous avons déterminé l'évolution de
avec la concentration
en particules dopantes. Les résultats principaux sont que
reste constant pour des petites valeurs de
, puis diminue, et ceci d'autant plus rapidement que la phase est gonflée. Nous discutons ces résultats et leurs conséquences
sur les variations de
K et
; ceux-ci confirment et complètent une précédente étude de ces phases par diffusion de neutrons. Nous avons également observé
des dislocations coin de très petit vecteur de Burgers, dont l'existence dans cette géométrie n'était pas envisagée pour des
phase gonflées ; nous proposons un modèle microscopique pour évaluer
à partir de ces dislocations.
61.30 - 82.70D - 75.50M
© Les Editions de Physique 1993